Parution le 02/04/2015 , rédaction de Bertille Perrin
La Conférence des évêques de France a publié le 1er avril un communiqué dénonçant quatre mesures du projet de loi sur la modernisation du système de santé qui « représentent une menace pour la juste compréhension de la personne humaine ».
Suppression du délai de réflexion avant une interruption volontaire de grossesse et «contraception d’urgence pour les mineur". Cet amendement vise encore à déconstruire un peu plus cette responsabilité que la société adulte doit exercer sur les jeunes générations, faisant miroiter à ces dernières une fausse image de la liberté faite, non pas de choix, mais d’absence de choix ».
L’expérimentation des salles de consommation de drogue à moindre risque. Une « forme de banalisation par la loi, de la consommation de drogue », là où les « efforts de l’État doivent plutôt porter sur […] la prévention et l’accompagnement des personnes dépendantes ».
Autorisation en systématique le prélèvement d’organes sur les personnes décédées qui ne se seraient pas inscrites sur un registre national, et ce, sans consultation de la famille du défunt. « Le corps humain après la mort comme une réserve d’organes exploitable en fonction des besoins de la société » ….
Pas moins de 2400 amendements ont été déposés autour de cette loi, dont le vote solennel par les députés est prévu le 14 avril.
Retrouvez l'intégralité de cet article:http://www.famillechretienne.fr/politique-societe/politique/la-conference-des-eveques-de-france-eleve-la-voix-contre-la-loi-sante-163102
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