« S’APPUYER SUR LA JEUNESSE pour changer les mentalités. » L’ambition du gouvernement est clairement avouée par le ministre de l’Éducation nationale. Pour que nul n’en n’ignore, Vincent Peillon a précisé ses intentions : « Libérer les enfants des déterminismes religieux et familiaux », ce que Christine Taubira a repris mot pour mot pour expliquer son projet de dénaturation du mariage.
Le planning familial, la théorie du
gender ou la lutte contre l’homophobie tiennent lieu de
véhicules officiels de la promotion des nouveaux comportements appelés de leurs vœux par les socialistes. Mais avant même la main-mise de l'Etat sur l’éducation sexuelle, c’est sans doute dans les programmes d’histoire qu’on a tenté de s’emparer du contrôle de l’intelligence de la jeunesse française.
Vincent Badré le montre parfaitement. Professeur d'histoire, il a mené une enquête de détail sur les méthodes de manipulation des faits historiques utilisées dans les manuels scolaires. Dans son livre,
l’Histoire fabriquée (Le Rocher, 2012), il montre comment l’on instrumentalise l’histoire pour ancrer des postulats à la mode dans les têtes.
Cette œuvre de façonnement des esprits n’est pas l’effet d’un complot. Il s’agit plutôt d’une
forma mentis, d’une culture de la manipulation née de l’imprégnation de l’idéologie dans le monde de l’éducation.
Oui, nous sommes devant une dérive totalitaire. Quand la volonté politique rejoint l’ambition intellectuelle du corps enseignant, notre premier devoir est le discernement. Discerner pour se former en vérité, et former les plus jeunes au décryptage du discours idéologique.
Liberté Politique