Le jour suivant les fêtes de Mardi gras marque le début du Carême, période de quarante jours de jeûne et d’abstinence. Pourtant, le Carême n’est pas une période austère, bien au contraire !
C’est l’occasion de prendre le temps de trouver son propre désert.
Prendre du recul. Se décharger, se débarrasser de ce qui alourdit, de ce qui ligote. Accepter de faire une pause, de rejoindre quelque désert intérieur, un lieu qui éloignera un peu des bruits immédiats superficiels pour s'enfoncer plus loin, pour écouter plus loin. C’est mettre de côté pour un temps le bruit du monde pour faire silence dans son cœur, de sorte que le Seigneur puisse parler et être entendu.
Rien ne s'arrête pendant le carême : ni la vie familiale, ni le travail, ni les soucis, ni les relations heureuses ou difficiles.
Trouver la brèche pourtant, qui doit être à la fois accessible et attirante parce qu'elle correspond à quelque chose de profond et de vrai.
Ce sont de tous petits efforts pour l’Etre aimé qui nous rapprochent de Lui.
Un bourdonnement que l’on coupe joyeusement pour écouter sa voix : « Toi, quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement de ton Père qui est présent dans le secret » Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 6,1-6.16-18.
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