Serait-ce du ministre de l'Éducation nationale que viendrait le premier signe d'apaisement dans la pagaille généralisée et l'irrationalité du débat suscité par les partisans de la loi Taubira en faveur de l’enseignement de la théorie du gender à l’école ? L’embarras de Vincent Peillon est en tout cas manifeste, qui invite à ne pas relâcher la vigilance.
Rappelons au préalable que l'amendement Sommaruga qui ouvrait la voie à l’enseignement obligatoire de la « théorie du genre » à l’école primaire a été retiré par les sénateurs. Lundi 3 juin, le texte passe à l’Assemblée nationale.
Invité au Talk Orange-Le Figaro le ministre s'est exprimé avec une grande circonspection. À la question sans détours de la journaliste sur du renforcement des partenariats avec les associations LGBT, l'auteur de La Révolution n'est pas terminée répond :
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« Il n'y a pas de débat sur la théorie du genre. On l'a dit à plusieurs reprises. Aucun. Il faut lutter contre toutes les discriminations, à la fois de race, de religion, et bien entendu sur les orientations sexuelles car elles causent de la souffrance. Nous sommes pour l'égalité fille/garçon, pas pour la théorie du genre ; et nous sommes pour lutter contre les discriminations. »
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Le ministre, on le voit, n'a pas répondu. La journaliste revient à la charge en l’interrogeant sur le partenariat de l’Éducation nationale avec les associations LGBT. Bonne question quand on connaît le contenu de Ligne Azur animée ces associations, censées lutter contre l’homophobie en promouvant l’homosexualité avec des contenus ouvertement pornographiques. Contraint, soupirant, le ministre explique :
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« Ce partenariat existe, donne satisfaction surtout avec l'année difficile qu'on a vécue. On a eu beaucoup plus de souffrances chez les adolescents, de cas d'homophobie. Vous savez que c'est sept fois plus de suicides que chez les adolescents qui ont une sexualité moins difficile à vivre. C'est de notre responsabilité d'adultes. Il faut veiller à protéger ces enfants de violences et de difficultés. Il y a un travail partenarial qui est fait. Il faut lutter contre les discriminations, dont l'homophobie. »
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Bref, Vincent Peillon n’est pas pour la théorie du genre, mais pour l’ouverture de l’école aux lobbies gay dont le cheval de bataille est la promotion de la théorie du genre.
Le collectif “Enseignants pour l'Enfance”, qui vient de se créer pour suivre en particulier l’enseignement de la théorie du genre à l’école, a pris bonne note des déclarations du ministre. Indépendant, le collectif est composé de professeurs de l'enseignant public et privé.

Hélène Bodenez de Liberté POlitique